Syndrome du Bâtiment Malsain (SBM)
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Qu’est-ce que le Syndrome du Bâtiment Malsain ?
De nos jours, adultes comme enfants passent 80 % de leur temps en espace clos ou semi-clos, dont une partie dans des bâtiments publics et des bureaux.
Depuis quelques années, les autorités sanitaires sont de plus en plus souvent confrontées à des « épidémies de symptômes inexpliqués » qui surviennent sur des lieux de travail ou à l’intérieur de bâtiments publics (tels que des écoles, des bureaux ou des hôpitaux). Ces symptômes sont variés, allant de démangeaisons et d’éruptions cutanées, à des nausées ou des migraines. Ils ne sont pas spécifiques à un agent pathogène mais semblent en revanche étroitement liés à la présence dans le bâtiment. C’est la raison pour laquelle ces événements sanitaires ont été regroupés sous le nom de “Syndrome du Bâtiment Malsain” (SBM), tiré de l’anglais “Sick Building Syndrome” (SBS).
Le SBM se caractérise par des symptômes ressentis par plusieurs personnes dans un même bâtiment pendant une journée de travail. Si 20% des occupants présentent ces symptômes 2 fois par semaine, on parle alors de SBM. Selon plusieurs études, un tiers des bâtiments neufs ou rénovés sont considérés comme des “Sick Buildings”.
A quoi est-il dû ?
Ce syndrome est le résultat d’une combinaison de facteurs qui influent sur la qualité de l’air, favorisant le mal-être de l’individu dans un bâtiment :
- Les facteurs physiques : une température inadéquate supérieure à 22°C ou inférieure à 17°C, une humidité inférieure à 30% ou supérieure à 65%, une mauvaise ventilation, c’est-à-dire une ventilation qui ne permet pas un renouvellement d’air supérieur à 10 L/s, ou encore une mauvaise climatisation.
- Les facteurs chimiques : Les composés organiques volatils (COV), la poussière, le pollen, la fumée de tabac environnementale, le monoxyde de carbone et dioxyde de carbone, les produits d’entretien rejetant des particules fines, etc.
Les conséquences de ce syndrome sur les salariés.
D’après une étude réalisée par 4 chercheurs américains, la qualité de l’air et le syndrome du bâtiment malsain influent énormément sur la productivité et le bien-être des travailleurs, ce qui a pour conséquence une baisse de productivité pouvant aller jusqu’à 15%. On constate également que ce syndrome affecte la présence des salariés : un employé qui souffre de symptômes du SBM est absent 1,5 jour de plus par an par rapport à un employé en bonne santé (sur la base d’une entreprise de 50 employés).
Diagnostique du Syndrome du Bâtiment Malsain
Les symptômes du SBM peuvent aussi être le résultat d’autres facteurs tels que :
- un changement d’organisation
- la modification des conditions de travail
- une charge de travail plus importante
Si aucun de ces facteurs semblent être à l’origine des symptômes collectif inexpliqué, alors il s’agit certainement du SBM.
Voici certains symptômes qui peuvent être engendrés par le SBM : maux de tête, soucis respiratoires, irritations de la peau, sensations de stress et de fatigue, irritation des yeux, du nez, de la gorge et de la peau, vertiges, manifestations allergiques, asthme.
Comment éviter le Syndrome du Bâtiment Malsain ?
Pour éviter ce syndrome il faut limiter les polluants à l’intérieur du bâtiment. Voici quelques recommandations :
- Eliminer ou réduire le tabagisme
- Maintenir une température ambiante ni trop faible ni trop élevée (aux alentours de 19°C)
- Conserver un taux d’humidité compris entre 40% et 60%
- Bien choisir ses équipements, matériaux et produits de construction, de décoration et d’ameublement, mais aussi d’entretien et de bricolage afin d’éviter les COV et autres polluants
Parce que la ventilation a un impact sur la présence de polluants dans l’air intérieur, la température intérieure et l’humidité relative, elle est considérée comme le paramètre le plus important pour empêcher la SBM. Pour cette raison, il est essentiel d’installer un bon système de ventilation : correctement dimensionné pour les locaux et fiable. L’entretien de son système de ventilation est également un point crucial, pour assurer une bonne prévention de la SBM sur le long terme.
Suivant cet objectif, nos ventilateurs de toit VTZ et VCZ fabriqués en Allemagne sont conçus pour fournir une bonne qualité d’air intérieur avec un très faible besoin d’entretien. De plus, grâce à la régulation de pression intégrée, les ventilateurs de toit VTZ et VCZ sont compatibles avec notre concept DCV qui permet d’apporter la bonne quantité d’air à l’occupant, au bon moment. Combiné à des moteurs EC hautement efficaces, Aereco garantit un système de ventilation fiable et efficace avec une consommation d’énergie minimale.
Les études se concentrent principalement sur les bâtiments publics, mais le SBM existe aussi dans nos logements. Ce phénomène est accentué par l’augmentation du télétravail due à la pandémie de Covid19. Cette pandémie est l’occasion de s’intéresser davantage aux systèmes de ventilation et la qualité de l’air intérieur.